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Politica
6 novembre 2009

L’identité nationale : vers une loi absurde ?

tiL’identité nationale, une rhétorique d’évitement J’écoutais ce matin France inter qui lors des vingt ans de la chute du mur de Berlin et la présentation de la revue de presse du 2 novembre 1989. Par une étrange coïncidence, le journal la croix titré non sur les problèmes du bloc communiste, pourtant déjà visibles en Pologne, mais sur l’identité nationale. Le problème n’est donc pas nouveau. Il semble donc nécessaire de se poser des questions sur la réapparition périodique de cette problématique ainsi que sur sa pertinence. Sur la réapparition de la problématique, elle est liée pour moi à deux types d’évènements : le premier type est une insécurité économique ou politique internationale. En 1989, l’insécurité politique se traduisit par la chute du communisme. La situation économique n’est pas non plus extrêmement brillante à cette époque. En 2009, la crise économique mondiale ne semble pas s’améliorer après une crise majeure. La crise politique internationale se traduit par un affaiblissement des USA et une montée en puissance de l’importance économique de cette dictature majeure qu’est la Chine, ainsi que de guerres peut-être ingagnable menées par les puissances occidentales. Le deuxième type d’évènement est un problème intérieur. Dû à des positionnements politiques dangereux, mise en place de la proportionnelle pour les législatives en 1986 et démagogie et népotisme relatifs d’un gouvernement en 2009, le front nationale et son idéologie ultranationaliste voit son influence monter en puissance ainsi que des extrémismes de gauche pour 2009. La réapparition de cette question semble donc liée à des peurs qui sont exploité, à des fins électoralistes, par un certain nombre de partis politiques. Les définitions d’un concept : des structures réelles mouvantes Sur la pertinence de cette question, la réflexion est encore plus complexe. Car définir une identité, c’est se placé dans un contexte particulier, toujours celui du présent, bien qu’avec des héritages historiques. L’identité est soumise, comme une personnalité, à des évolutions. Ainsi, en 1940, l’identité nationale avait été définie autoritairement comme « travail, famille, patrie ». Même s’il semble que le projet n’osera pas aller aussi loin, une réflexion approfondie me semble mettre en doute l’utilité d’une loi. En effet, la loi fixe pour une période, de sa publication jusqu’à sa modification ou son annulation, les droits et devoirs liés à un projet. Dans ce cas là, la loi fixera de manière rigide les éléments de l’identité nationale. Cela me semble dangereux. En effet, les citoyens devraient bien avoir conscience que l’identité nationale à évoluer depuis les débuts de la France, et même sans remonter aussi loin, des changements ont eu lieu depuis vingt ans dans la façon d’appréhender ce qu’est être français. Il suffit pour en prendre tout à fait lucide d’observer les évolutions des médias, des emplois, des communications, pour bien sentir les changements de la société, donc de l’identité française. De plus, tous les éléments de l’identité française présentés peuvent être remis en cause. La Marseillaise reste un appel au meurtre, le drapeau français ne peut, et pour moi ne doit, plus être séparé du drapeau européen. Les racines chrétiennes sont incompatible avec le rationalisme français, et le bilinguisme devrait être l’avenir des écoliers français dans une Union européenne qui compte, je crois, vingt-trois langues. Certains héritages devraient aussi faire l’objet d’une analyse critique. Ainsi, la tendance monarchique de la cinquième république, illustrée encore il y a peu par l’accession du fils de l’homme politique le plus important à un poste ou il n’est pas compétent, laisse entendre que l’héritage d’un pouvoir peut encore se faire par primogéniture mâle. Les raisons d’un débat Ce débat lancé par Mr Besson a deux objectifs. Le plus avouable, bien que peu glorieux, est la remonté du Front nationale et de la peur d’une dispersion des voix de l’UMP. L’échec de la politique de sécurité de Mr Hortefeu, qu’il nous a annoncé avec une monté de l’insécurité de la délinquance juvénile permet d’occuper le terrain du front national qui a tout intérêt de favoriser les discordes de l’UMP et de lui faire craindre sa part la plus extrême. Mais ce débat à été aussi animé pour faire oublier le vrai enjeu de ces élections régionales. En effet, le vrai débat est celui de la réforme des institutions mené par Mr Sarkozy qui pose question, qui cumulée à la suppression de la taxe professionnelle. La fiscalité des communes ne semble pas assurée. Mr Raffarin à raison de faire remonter les inquiétudes des élus de terrain. Certaines communes, comme celle de Voiron, ont agis en prévision. D’ici quelques mois, il n’y aura plus une place de parking non payante. Et cette fiscalité, qui a l’avantage d’être extrêmement directe, risque d’être mal accueillie par le contribuable. La réforme des collectivités territoriales doit être pensée avec ses financements. Les lignes de financement doivent être considérées en fonction de la réaction des compétences. J’ai bien conscience de la nécessité de cette réforme, et qu’elle ne peut-être achevée en un seul moment. Ce projet me plait et je souhaite son aboutissement. Je parlerais de cette problématique ultérieurement.

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