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Politica
2 avril 2010

une petite colère salvatrice

Une réaction aux résultats des régionales.

A tous ceux qui n’auraient pas voté, je ne sais comment exprimer ma  consternation. Je ne sais si même quelqu’un lira ce blog, mais à titre personnel, j’ai honte. J’habite la région Rhône-Alpes, et j’ai eu la mauvaise surprise de me retrouver avec une triangulaire avec le Front national au deuxième, tour des régionales. De plus, si les militants de ce parti ne sont pas mes amis, j’ai du mal avec les extrémismes, je me retrouver avec Bruno Gollnisch, personnage au  discours populiste dans le sens le plus démagogue et parmi les plus dangereux. Or, si la démocratie a un avantage, c’est que le scrutin n’est pas sujet à des trafics, aux bourrages d’urne (voir la plupart des régimes africains ou du moyen orient), il n’y a normalement pas de risque de se faire pilonner par l’artillerie (voir l’Irak), pas de risque de prison pour les opposants (voir toutes les dictatures quelque soient leurs noms). Or si un tel personnage accéder au pouvoir, il n’est pas sur que cette situation durerait. De plus, certains des plus vils idéaux de ce parti m’empêche déjà parfois de dormir. Alors voter me semble toujours une obligation morale. Et il me semble que malgré le populisme qui a été usité par certains partis, l’engagement citoyen doit rester le fondement de la démocratie. Il est clair qu’aucun des partis en courses n’ont parlé des réformes territoriales qui ont été lancée par le gouvernement et que les sujets lancés ont été lancés ont eu de forte connotations identitaires, fermant tout débat national, mais favorisant, même si ce n’est pas le seul élément ayant contribué à son maintient entre les deux tours, le dit parti. Je savais déjà que l’élection de 2002 n’avait pas résolu le problème et n’avait que contribué à le faire émerger, pour je le crains encore longtemps. Mais peut être est ce l’un des désavantages majeurs de la démocratie ; elle a tendance à se penser que l’acquis ne sera pas remis en cause car elle permet à toutes les sensibilités politiques de s’exprimer dans le cadre républicain (dans le sens étymologique : la chose publique). Mais les dérives autoritaires doivent être prévenues. Comme le disait Thomas Jefferson «Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, tu ne mérites ni l’un, ni l’autre et tu finiras perdre les deux. »

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Commentaires
K
En 160 av JC, Polybe écrivait qu' « un régime dans lequel la masse tout entière des citoyens a tout pouvoir pour faire tout ce qu’il lui plaît et pour imposer à tous ses désirs ne saurait passer pour une démocratie ».<br /> On ne peut que lui donner raison.
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