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Politica
16 février 2011

Considération politique sur la liberté d'expression

Wikileaks, Wikileaks et autres questions sur la liberté d’expression

L’affaire Wikileaks pose des questions sur la liberté d’expression. En effet, le jeune hacker Julian Assange a été mis en accusation pour viol, alors que les jeunes femmes l’ayant accusé avouent leurs consentements aux relations incriminées[1]. La secrétaire d’Etat des Etats unis Hillary Clinton a accusé cet homme de crime, la CIA et d’autres services secrets sont intéressés à le faire tomber, ayant été ridiculisé par un homme qui il y a quelque mois été encore un inconnu. Pourtant, ces affaires concernent aussi le citoyen. Si la diplomatie nécessite le secret, elle n’est pas une zone de non droit, et elle intéresse aussi les individus d’une société donnée. La liberté d’expression est un combat. Il a toujours existé des femmes t des hommes pour  affirmé le droit à l’information, et certains ont payé cher ce combat. C’est un enjeu citoyen. La transparence nuit peut être aux relations entre pays, mais les systèmes de corruption sont institutionnalisé dans certains pays, et si nos hommes politiques en usent, les citoyennes et citoyens issus des démocraties ne doivent pas les encouragés. Il n’est pas question ici de rompre les relations avec un pays ou de critiquer les déplacements personnels de tel ou tel personnalité publique. Il est question d’essayer de fonder une éthique qui soit applicable dans les cas graves de corruption, d’erreur grave ou d’incompétence. Pour cela, il est nécessaire d’avoir accès à certains types d’information, et quand celle-ci sont classée, certains doivent prendre le risque de faire remonter ces information. L’exemple des frégates de Taïwan est frappant[2]. Pourtant, même en Europe, la liberté d’expression est loin d’être protéger. L’exemple de Robert Saviano est exemplaire. Voilà un homme qui par courage est ingénuité à a osé dénoncer un puissant système criminel, la mafia. La diffusion de son livre gomora lui est autant une protection que la certitude que cet organisme a trop de lien avec le politique pour qu’il puisse construire une vie. Le courage de cet homme pour ce qui est devenu  son combat, la défense de sa liberté d’expression et celle, à travers son parcours, celle de tous les hommes. Enfin, parfois, aller chercher des informations sur certains territoirse peut engendrer des difficultés. Stéphan Taponier et Hervé Ghesquière sont allé en toute connaissance aller enquêter sur l’Afghanistan, désireux d’éclairer par leurs analyses et les informations qu’ils recueillaient une situation complexe. Ce risque calculé n’a pas été payant, et ils se retrouvent otages d’une situation géopolitique ou l’information pas l’enjeu le plus important. Ils sont accusés d’espionnage pour avoir poser trop de questions. Pensons à eux et leurs courage, en leurs souhaitant une libération en bonne santé physique.

Fabien Micolod


[1] Voir Le nouvel observateur et Courrier international

[2] Ecoutez les  Rendez-vous avec X animé sur France Inter animé par Patrick Pénaud sur ce sujet.

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