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Politica
22 février 2017

Militance

Des joies de la militance en milieu urbain

Et donc Samedi 18 février, d'avoir une grosse motivation et de faire un aller-retour à Grenoble, et d'aller tracter sur le marché de Saint Marcellin pour des combats politiques, certains penseraient que j'ai la foi. Le pire, c'est que je ne l'ai pas. Mais, il fallait que cela arrive, j'ai croisé les militants de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que ceux de François Fillon. Commençons par celui que mes textes soutenait. Le parti de Mr Mélenchon avait dépêché le Parti Communiste. Il tombe sur mon texte, mélenchoniste critique. Les raisons de mon combat politique sont autres. Maintenant que j'ai commencé à parler, il me serait dommageable de me taire.

Car effectivement, je n'avais pas informé le parti. Si j'ai envoyé mes textes ont été envoyés sur le site de Mr Mélenchon, je ne suis pas certain, pour des raisons techniques, qu'ils soient arrivés. J'étais juste las de cette injonction sociale qui me poussait à mépriser les plus pauvres, surtout avec moi qui le suis. Mais voilà, il n'était pas certain que je sois dans a ligne du parti (c'est là qu'il m'a appris qu'il avait milité un certain temps au parti communiste). Puis un grand est venue voir. Son histoire était intéressante, et le sous entendu était clair. J'ai répondu que je ne fuirai pas.

Passons aux derniers fillonistes. S'ils n'avaient pas eu des moyens financiers largement supérieurs aux miens, je les auraient presque plaints. Obligés de soutenir un délinquant possible au nom de la fermeté contre la délinquance. Prétendre que cet homme incarnera un homme d’État, alors qu'il est fortement soupçonné d'avoir user l'argent publique pour son propre enrichissement, c'est se moquer de l'intelligence de ceux qui en subissent les conséquences. Une fois encore, le petit peuple sent l'humiliation, encore et encore. Payer vos impôts, nos niches et nos évasions fiscales nous permettrons de payer bien moins.Et mieux, quand ces puissants auront à faire payer leurs incompétences, ce sera encore aux petits de payer.

Si aujourd'hui je me suis engagé, c'est pour un avenir politique plus constructif que celui qui existe. Cela peux paraître futile à certains, mais je pense qu'agir aujourd'hui permet d'agir sur demain, et qu'il est mieux de consulter ceux qui sont concernés par la décision. Et tant que je m'exprimerai, j'essaierai d'apporter une parole originale et sensée. Si cela me porte à dire certaine chose qui ne soit pas dans la ligne, et je sais que ce sera le cas, je le ferai sans consulter la hiérarchie soit du PC, soit du parti des insoumis. Mon combat est celui du peuple, et il passera avant toute considération de parti ou de personne. J'assumerai mes dire en mon nom propre et ne me cacherai pas derrière d'autres. Si je soutiens la candidature de Mr Mélenchon, c'est qu'il veut donner la voix au peuple pour constituer le texte politique qui fondera leur direction politique par eux-même.

En espérant que cette voix que je porte ait un écho, qu'il soit négatif ou positif, que les citoyens s'emparent du débat et chacun se sente concerné. Ce n'est pas moi le sujet, c'est le sujet de l'avenir politique de la France. Et que tous ne soient pas d'accord ne me dérange pas. Ce que je désire, c'est que les français recommencent à se parler, qu'ils s’aperçoivent que les mêmes sont toujours au pouvoir, que s'ils laissent une fois de plus une décision technocratique venu d'en haut, celle-ci sera insuffisante.

Enfin ,que je sois reconnu ou non, je ferai ce que j'ai à faire de mon point de vue. Le choix de devenir politique n'est qu'une conséquence de l'ignorance des femmes et hommes politiques. Tendez la main à un SDF, vous risquez plus d'être moqué. Pourtant ceux qui sont à la rue sont autant citoyen que moi. Mais ils n'ont plus accès ni au vote (nécessité d'une adresse), ni écouté des politiques (inintérêt pour préserver leur place). L'engagement politique, c'est être responsable, de ses actes comme de ses paroles.C'est se mettre au service du citoyen. Il y a bien trop longtemps que le politique croit que les institutions de la République française sont à son service, l'affaire Fillon n'en étant que le dernier avatar.

A Saint Marcellin, le 26 février 2017

Fabien Micolod

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