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Politica
13 avril 2019

Fin du grand monologue de Macron, les raisons de l'échec du grand débat.

Comme prévu dès le début de cette soit-disant consultation des français, l’absence de stratégie politique, hors de dissoudre l'amalgame politique étrange et contradictoire qui ont défilé sous le symbole des gilets jaunes, est un échec. Cette grande concertation aurait pû être fondatrice, si elle avait été sincère, et été fondée sur un objectif claire. Mais les dés étaient faussés depuis le début. Cette opération de communication n'avit pour but de diluer le vide de vision politique, qu'elle soit au niveau français qu'européen. Chaque intervention semble mal préparé, mal structurée dans le temps, les objectifs sont flous la stratégie trop fluctuante, les moyens tactiques mis en œuvres inefficaces. L'impréparation de cet événement qui se présentait comme démocratique à donner lieu à des scènes d'une prétention, et d'un décalage entre une parole qui se disait ouverte. De fait, les débats directs avec les maires et es citoyens étaient profondément déloyaux. D'une, seule une partie de la population, qu'au vu des images certains pourraient supposer au minimum considérer sans risque, et avec la présence d'un cercle de policiers qui représenter deux fois l’assemblée, certains aient pût arriver moins facilement s'exprimer.

S'il n'est pas absurde d'espérer qu'il existe une sortie de crise par le haut, elle doit se faire avec l'ensemble des français. Le problème représenter par le président et son gouvernement n'est pas qu'un problème de personnel politique. Le problème systémique se trouve à deux niveaux. Une structure nationale, beaucoup top centralisée, se délitant sous le poids de fonctionnement corrompus. Une défaillance dans la proximité des décision, et des effets néfastes dus à l'impréparation et le retard dans la perception des problèmes de terrains. De plus, les dossiers sont priorisés par une minorité, qui souffrent des propres limites de son incompétence. L’enjeu est de savoir quelle type de société nous nous devons de laisser aux générations. Et les directions prises aujourd'hui ne sont pas faites pour rassurer un démocrate, voir même un Républicain. La soumission du pouvoir judiciaire s'est démontrée lors du mouvement des gilets jaunes. La peine doit réintégrer le citoyen dans la citoyenneté commune, y compris la prison. Mais quand elle est demandée systématiquement pour une partie de la population, une autre échappe bien souvent aux peines fermes .La corruption sous toutes ces formes engendre un effet de distorsion entre l'annonce et l'effet du projet, dégradant tout effet économique positive. Et cela engendre une violence du fait de cette dissonance cognitive.

Mais le pire, c'est que l'opposition semblent pour grande part déconnectée, et les réponses semblent tout aussi peu convaincante. De fait, la réussite de l'apport financier par la privatisation des aéroports de Paris semble peu convaincre, particulièrement après l'échec de celui de Toulouse. C'est intéressant de vouloir intervenir sur la gestion du domaine publique, en tant que citoyen, c'est une base du politique. Mais limiter la demande à ce seul cas montrent le manque de vision politique. Il serait plus intéressant d'envisager des normes visant à fixer les nécessaires intérêts stratégiques et économiques de l’État. Les cessions de bien publics, quand elles ont lieux, doivent bénéficier de deux protections. La première serait une protection dans le temps, dans une durée politique acceptable, pouvant être remis, en cause, pas de contrats de plus de dix ans. La seconde serait liée à la nécessité d'efficacité de la mesure, et il est pour cela nécessaire d'avoir un contrôle pour vérifier la sincérité des engagement. Parce que le référendum voulu par les oppositions, représentent la diversité des problèmes.

De fait , la structure de l’État français par sa hiérarchie figée et autoritariste empêche plutôt qu'elle ne favorise le renouvellement sain des structure politique. Les efforts de décentralisation ont oublié de prévoir un financement autonome d'au moins une partie de la dépense induite par les pouvoirs locaux, quels que soient leurs échelons. Le problème de représentation démocratique se trouve aussi depuis la créations des communautés de communes, ainsi que ces succédanés. Celle-ci à acquis de plus en plus de pouvoir, mais le citoyen n'avait qu'un choix indirect, par l'élection de son maire. Dans le même temps les départements ont perdus une partie de leur prestance, si ce n'est de leur pouvoir. Des questions de structurations de cet ensemble et sa rationalisation peuvent être pensée. Il doit être pris en comptés les investissements structurels pour une plus grande efficience.

Le fait est que ce raout présidentielle se prétendait à réformé le socle institutionnel, en envisageant entre autre la réformes des chambres représentatives. S'il peut être intéressant de repenser le nombre de représentants et le pouvoir des assemblées nationales, cela a un corrolaire. De fait, la structure politique la plus défaillante dans les institutions de la cinquième République, c'est celle de la présidence de la République est l'absence de contre-pouvoir et d'évaluation des décisions. Ce manque génésique du système actuels montre ses limites quand le manque de politiques est remplacés par un discours creux. L'éloignement du pouvoir de sa base citoyenne empêche toute écoute de la part des décideurs.

Les enjeux de la transformation territoriales sont nombreux. L'ancrage territoriale des services étatiques et para-étatique est nécessaire à l'adhésion des populations à une politique. Le contrôle démocratique des décisions de terrains, l'efficacité des engagements doit pouvoir être dialoguer, pas dans une vaine diatribe autocentrée comme l'a été le grand débat. Le RIC, mal définit au sein des gilets jaunes, à rappeler l'existence de certains dispositifs préexistants dans le droit français. Entre autre le référendum d'initiative locale permet de poser la question du PLU. , le plan locale d'urbanisme. Si la technicité juridique et la nécessaire probité des institutions est issue d'une saine démocratie, les populations locales sont les premières concernées, et doivent pouvoir s'opposer au dérogations particulaires. C'est l'essence du droit commun dans une République démocratique que de protéger le citoyen contre l’État et les régimes dérogatoires. Le problème est que tous ceux partis d'une initiative réellement locale n'ont pût aboutir.

Quand les amendements sont rédigés par une minorité payer à influer à des intérêts, cela mettent des populations en danger sous prétexte de les protéger est de les protéger. Et les violences sociales qui en découlent font l'objet d'une répression pénale auquel eux échappent. Car pour chaque gilets jaunes condamnés, combien de Benalla bénéficient de parcours juridiques aménagé. Si chaque gilets jaunes avaient reçu quatre passeports diplomatique pour services rendus à la nation, peut être serions nous sortis de la crise politique qui secoue longuement le pays. Mais tel n'a pas été le desiderata présidentiel, et l'impréparation consubstantiel du grand débat apparaît dans sa nudité. Si le Sénat a tenter de paraître un frein à cette guignolade,l la charge n'a pas posé la question institutionnelle qui fâche, celle du statut de la présidence.

Le seul moyen de réconcilier ,les français, c'est de les obliger à se reparler. Les deux enjeux sont clairs. Le premier est Une refondation des institutions ou les citoyens seraient de nouveau à l'initiative et au contrôle des décisions publics. La commune doit être le socle pour lequel déclencher à minima un référendum d'initiative locale et citoyenne. Toutes les circonscriptions électorales et Si à terme,il faut viser pour la fusion des communautés de commune . La communauté de commune doit être au suffrage universel direct, et doit être un arrondissement de référendum.. En effet, les décisions prises par des circonscriptions administratives non élues tendent à engendrés des décision technocratiques uniquement. La région sont de fait des pôles économiques et sociaux, vecteurs des fonds structurels européens. Malgré tout, il restent des acteurs sous évalués, particulièrement après la fusion réussie, mais inachevée, des régions. Penser un financement, et la rédaction des circulaires au niveau des régions dans leur domaine de compétence, sous la surveillance du conseil d’État paraît envisageable.

Le second est la simplification et l'équité de l'impôt. Le maquis administratif de la fiscalité française profite à une minorité, qui le fait au dépend du reste de la société. Cette taxation indirecte qui pèse sur le citoyen n'est pas égalitaire, elle permet concomitamment à une parie financière d'échapper à tous contrôle. Le déséquilibre entre la punition et la vitrification administrative des chômeurs, un millier de postes trouvés, et celle de la corruption et de la lutte contre l'évasion fiscale avec des personnels insuffisants et des procédures vieillissantes. La disparité est devenue trop évidente, et ils croient que les français vont se contenter d'un changement d'une élite de plus en plus oligarchique, repliée sur elle-même, sourde, insensible. Ce n'est qu'ensemble que les français trouveront des solutions.

Fabien Micolod, le 13/04/2019

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