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Politica
14 juin 2019

L'échec de Nathalie Loiseau au parlement européennes, incarnation de la politique macronnienne.

Ainsi, le premier échec du parti d’Emmanuel Macron au parlement européen n'aura pas été long à venir. En effet, celui-ci espérait, au vu de sa deuxième place aux élections européennes avoir la tête du parti libéral européenne nommé alliance pour l'Europe. Mais c'était sans compter sur la morgue qu'il incarne et, par conséquence, de celle de ses subordonné(e)s. De fait, Mme Nathalie Loiseau s'est épanchée gravement sur ses futurs collègues de travail, leur taillant des croupières méprisantes et dégradantes. Tout cela après avoir affirmer à ses collègues français que « La motivation et l'humilité sont les maîtres mots. Le métier de député européens s'apprend. Un conseil, la jouer modeste et surtout pas arrogant. » (Canard enchaîné 12/06/ 2019). Comme son supérieur, elle pense que l'humilité, c'est narguer le reste du monde, et que cela n'aura pas de conséquences. Mais les conséquences ont été immédiates, avec la multiplication des candidatures, et le retrait obligé d'une candidate ayant perdu toute crédibilité, entraîne que le groupe macroniste ne sera pas à la tête de la présidence du groupe.. Ce manque de crédibilité avait été souligné par la plupart des éditorialiste, ces effets n'ont pas tardés à se manifester.

Ce comportement n'est qu'une des représentations du déni du réel macronnien. Ainsi, la deuxième place du parti LREM a été présenté comme une victoire. L'absurdité même que la deuxième place était synonyme de victoire reste trop rarement souligné. L'exemple du président de la République, laissant croire à un débat égalitaire pendant la crise des gilets jaunes, alors que les intervenants étaient au minimum contrôlés pour des raisons dé sécurité évidente, et qu'ils se déroulait avec un service de sécurité quasi délirant. Le nombre de personnes intervenant auprès du Président a toujours était inférieur au nombre de policiers présent dans un rayon de 500 mètres. Bien sûr, ceci n'était pas des conditions saines pour « un débat apaisé ». Mais la plupart des médias ont décidé que s'opposer au chef de l’État était probablement un risque trop grand pour souligner ce fait.

Pour en finir avec cette séquence européenne, il faut rappeler que les députés européens ralliés à Emmanuel Macron en 2017 n'ont siégé dans aucun groupe. Ceux réélus n'ont cdonc pas appris la discussion, le débat et les contradictions internes au sein d'un groupe parlementaires. Et ce n'est pas au sein de l'assemblée nationale qu'il l'ont appris, ou le vote unanime reste de rigueur à quelques exceptions. Ils vont devoir apprendre que contrairement à la tradition française des groupes parlementaires de la cinquième République, l'autoritarisme est très mal supporté. Il vont de voir faire des concessions et que la position politique de Mr Macron est loin de faire la pluie et le beau temps au sein de l'assemblée européenne. Si cette attitude hautaine affichée devait durer, il se peu même que les députés français de LREM soit ostracisé, si ce n'est même expulser du groupe malgré leur poids relatif. Les conséquences du vote macroniste aboutit bien, comme je l'avais précédemment annoncé, à un affaiblissement de la représentation française au sein de l'Assemblée européenne, même si moins que je le craignais.

Le 14/12/2019

Fabien Micolod.

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