Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Politica
24 mars 2021

L’autre face de l’entrisme de l’islam radical, l’islamo-droitisme.

S’il est vrai que depuis quelques années, l’électorat de confession musulmane est un enjeu pour la gauche. Cet état de fait a parfois mené à un reniement de la laïcité et de l’universalisme de la gauche historique. Ceci se traduit par un rapprochement avec la religion musulmane C’est ce que nomme la droite l’islam-gauchisme. Pourtant, de fait, cette alliance souvent électoraliste ne concerne pas que des maires de gauches. Et la droite a des responsabilités historiques dans la radicalisation de l’islam en France. Et dans un sens, la droite est à l’origine de cette diffusion d’une religion basée sur une interprétation littérale.

Tout commence effectivement en France. Valéry Giscard d’Estaing décide d’accueillir Rouhollah Khomeini le 6 octobre 1978. Cet accueil va avoir plusieurs conséquences méconnue. C’est à partir de la France qu’il va créé les fameuses cassettes avec lesquelles il propagera ces idées en Iran. C’est une date majeur dans la radicalisation de l’islam, de son retour aux sources. Car face à cette menace chiite, l’Arabie Saoudite va créé un organisme pour répondre et faire aussi sa propagande. D’autres pays suivront comme le Qatar ou la Turquie dans la diffusion de leur iwlam. Chacun essaient à partir de ce moment de faire valoir sa vision de la religion, montrant sa pureté.

La droite perd le pouvoir, mais dès 1986, Jacques Chirac montre ces alliances avec les Palestiniens et les libanais. Une fois président, il rencontrera divers représentants d’un islam dur dans ces deux pays. Durant son second mandat, son ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, commence un rapprochement avec le Qatar. Ce pays, connu pour sa proximité avec les frères musulmans, a dès l’accession du nouveau président accueilli comme un ami. Et les financements de ce pays se sont déversés, avec l’achat emblématique du club du football du Paris Saint Germain. Avec Emmanuel Macron et la réception du prince Mohamed Ben Salmane se tint avant un évènement morbide. L’assassinat et le démembrement du journaliste du journaliste Jamal Kashoggi sur ordre de ce représentant de l’Arabie choqua le monde. Notre président accueillit aussi Abdel Fatah Al Sissi. Ce proche des frères musulmans fut non seulement accueilli mais en plus nommé à la légion d’honneur.

Tous ces évènements montrent une longue tradition d’amabilité envers les diffuseurs de l’islam radical. Ces actes des présidents ou premiers ministres démontrent le peu de cas qu’ils font de cette diffusion et de ses conséquences. Les actes et paroles des dirigeants musulmans sont autant d’exemples montrés comme tolérables pour nos dirigeants. Et à titre personnel, quand je sais que la condamnation pour apostasie ou athéisme en Arabie soit la décapitation montre que certains s’inspirent du dirigeant de la monarchie Saoudienne avec lequel notre président actuel prit un selfie. Le monarque saoudien est un des plus fervent défenseur d’une charia mondiale. Mais cela semble le peu de poids face aux intérêt du pétrole et de la vente d’arme.

Si la gauche actuelle se complet parfois à un soutien de l’islam au détriment des musulmans, c’est une problématique. Car les liens entre l’islam français, les frères musulmans, le salafisme et le wahhabisme existent. Ils ont aussi été renforcés par des hommes politiques de droite qui ont laissé les propagateurs de l’islam radical pénétré en France par leurs plus haut dignitaires. Et le fait musulman pose d’autres questions, comme celle de la construction de lieux de culte dont le financement doit être encadré. Les financement étrangers, ainsi que les formations à l’étranger laisse penser à une influence politique de pays étrangers. Je n’aime pas les religions, mais je préfère que la formation et le financement soient assurée par un corpus intellectuel sous le joug de la loi française.

Le 24/03/2021

Fabien Micolod

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Politica
Publicité
Publicité