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Politica

25 octobre 2023

Guerre en Ukraine : Les risques de la fourniture de munitions à l uranium appauvri.

La guerre en Ukraine a commencé dès 2014. Pendant longtemps, pour diverses raisons politiques et économiques, ni l’Union européenne, ni les USA ne se sont émus des annexions de fait des Russes du territoire ukrainien. Les territoires de l’est ainsi que la Crimée sont passés sous domination russe sans qu’aucun pays ne proteste sur le fait. Et la présidence de Donald Trump a accentué ce fait par un rapprochement sans précédent de la Russie et des USA.

La domination soviétique s’est traduite dans les années 1930 par une politique de répression et de famine sur le peuple ukrainien. Si les territoires de l’est ukrainien sont devenu russophones, c’est en parti dû à la famine organisée et la repopulation du territoire par Staline. Et si l’Ukraine est un pays dont l’indépendance à toujours été remise en cause, elle est aujourd’hui reconnue par l’ONU. Elle est donc au vu du droit international de se défendre si elle attaqué par un pays tiers. Elle peut se défendre et trouver des armes pour ceci.

Mais deux choix de munitions posent problèmes en provenance des USA. Les arme dites à sous-munitions sont des bombes qui disséminent des mines sur un territoire sans qu’on en connaisse la disposition exacte. La convention de Dublin tend à chercher à les interdire pour des raisons simples ; le danger porté aux populations civiles. Cette convention a été adoptée par la totalité des pays de l’Union Européenne. L’Ukraine serait mal avisée de vouloir les utiliser alors qu’elle affirme son désir d’intégrer l’espace européen.

L’utilisation des munitions à uranium appauvri me semble plus inquiétante. J’ignore si la radioactivité serait augmentée significativement, mais le mots est uranium laisse entrevoir le problème des munitions à uranium enrichi, c’est à dire l’arme nucléaire. Ce n’est pas comme si Mr Poutine n’avait pas déjà menacer d’utiliser les armes nucléaires tactiques pour la guerre en Ukraine.

Le glissement sémantique et militaire est possible. Et face à une guerre que la Russie envisageait de gagner rapidement et qui s’enlise, les règles habituelles semblent proche de disparaître. La faiblesse du pouvoir russe est apparu au grand jour avec la tentative de prise de pouvoir d’Evgueni Prigojine. Et face à un Poutine autocrate qui n’a jamais hésité à faire éliminer les opposants politiques, soit par la prison, soit par le meurtre, il reste difficile de prévoir les réactions face à ce qui pourrait être considérer comme une agression nucléaire.

Je me répète, mais la communication première des autorités russes ont été de présenter l’utilisation des armes à l’uranium appauvri comme un équivalent à celle à l’uranium enrichi. Et même si on peut opposer un discours qu’il ne s’agit pas du même type de munitions, face à un discours belliciste et une Russie affaiblie par la corruption et l’absence de discours de paix, il existe un vrai risque d’embrasement atomique.

Face au risque de l’hiver nucléaire, entre la bataille autour de la tristement célèbre centrale de Tchernobyl et les usages de munitions radioactives, il est nécessaire de savoir les limites à poser sur l’engagement militaire tolérable tant du coté de la Russie que de l’Ukraine. Et s’il reste nécessaire d’assurer l’intégrité de l’indépendance ukrainienne, ce n’est pas la seule agression militaire qui ait eu lieu ces dernier temps, relevant des risques de conflagration mondiale. Sans parlé de la guerre éternelle entre les deux Corées, les conflits existant dans le Sahara ou encore en Arménie pose la question des traités internationaux et des frontières tels qu’elle ont été soit changées, soit confirmées avec la chute de l’URSS.

Ces changements ont toujours créé des tensions nouvelles, et la présence de puissance nucléaires qui se sont multipliés ces vingt dernières années laisse une probabilité de plus en plus grande à l’utilisation d’un tel type d’arme. Si le conflit ukrainien en ai pour moi le symptôme le plus évident, d’autres points chauds de la planète restent à surveiller. Le danger de ces arme donne à la disparition totale de l’écosystème contemporain une actualité plus vu depuis la fin des années1970.

Le danger de ses armes, même s’il n’était pas encore pris dans son entièreté à ce moment là, a été souligné des le 8 mai 1945 par Albert Camus dans son éditorial de Combat1. Le très petit espoir face à cet fin de l’humanité, et plus largement de la totalité du vivant terrestre, reste dans le traité sur l’interdiction des armes nucléaires2. La seul méthode pour éviter qu’un jour ce type de munitions soit utilisé est leur disparition. Tant qu’elles existeront, le risque de leur utilisation existe.

Bien sûr, il reste nécessaire de ne pas oublier que malgré les tensions des années 1960, la catastrophe n’a pas eu lieu. Et cela parfois en contradictions avec les plus extrémistes des militaires des blocs de l’ouest et de l’est. Le pire n’est jamais certain. Mais le moyen d’en être certain reste de supprimer ces armes et de ne pas risquer une escalade sans avenir.

Le 25/10/2023

Fabien Micolod

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26 juillet 2022

La cinquième République, le poids de la centralisation présidentielle.

Les résultats des élections ont été des plus étranges. Après une confrontation présidentielle avec le surgissement de forces politiques recomposée. Les législatives ont montré un paysage politique éclaté. La France après cinq années chaotiques tente de se remettre aux risques de l’avenir. Quel monde allons nous laisser pour nos enfants. Les transformations des institutions de la cinquième République tendent à présidentialiser le pouvoir. Le contrepoids de l’assemblée nationale a souvent été ignoré.

Le pouvoir peut évoluer pour créer de nouveaux équilibres politiques. Depuis plusieurs élections, le quinquennat des élections présidentielles avaient aboutie à une concomitance des partis politiques aux têtes des pouvoirs exécutif et législatif. L’institution présidentielle en fut renforcée. Sous au moins deux présidents, le parlement ne fut plus qu’une chambre d’enregistrement. Cela s’est accru avec le dernier quinquennat, avec des députés inexpérimentés. Le pouvoir a été centralisé, que ce soit par les divers conseils de défenses, non soumis au débat public et des pouvoirs d’ordonnances qui ont été accordés au Président de la République française suite à la crise du covid.

La cinquième République a bien mis des contre-pouvoirs à la présidence, mais les personnalités sont souvent le résultat des désirs du chef. L’entre-soi a souvent été de mise dans les hautes sphères de la fonction publique, avec plus ou moins de compétences de la part de ceux qui exerçaient. Le problème vient du peu de démocratie qui résulte de ce fait. Les contre-pouvoirs sont un élément définissant les systèmes démocratiques. Le choix de proches pour exercer des fonctions de conseils ou de pouvoirs est contraire à ce besoin de forces de régulations aux pouvoirs de la Présidence.

Avec le résultat des élections, le parlement peut avoir ce rôle de limitation du pouvoir de la présidence. Mais le quinquennat et particulièrement la présidence d’Emmanuel Macron, le parlement est redevenu la chambre d’enregistrement des lois du gouvernement. Le contrôle démocratique diminuait. Si la nouvelle donne électorale change quelque chose, c’est la capacité d’amendement. La confiance accordée par le président doit être avalisée par le parlement. Or, ici, ce n’est pas le cas. Éviter une motion de défense n’est pas pas la même chose qu’avoir la confiance.

Ce parlement est divisé et va, pour une raison peut-être même pas imaginer, tomber. Il se retrouvera à un moment en minorité. Peut-être même une année l’État se trouvera en cessassion de paiement parce que le parlement sera incapable de trouver un accord sur le budget. Mais quel que soit le sujet, coupures d’électricité due à l’insécurité énergétique des réacteurs nucléaires ou une crise imprévisible, la tempête sera dure pour l’Élysée. Dette sans nouvelles sources de financement, désaccord sur les résultats ou les causes de ces problématiques, le dirigisme de l’Élysée et de son représentant à l’assemblée nationale le chef du gouvernement, vont finir par leur absence d’écoute finir par lasser. Le risque d’une absence de gouvernement de long terme semble possible, sans aucune prévisibilité de ses conséquences.

Tous ces éléments sont des preuves supplémentaires que le système politique de la cinquième République Française se meurent de sa propre absence de remise en question. L’étatisme centralisée a aboutit à une oligarchie de plus en plus présidentielle. Avec le dernier quinquennat, cette tendance s’est accentuée. Les contre-pouvoirs ont été domestiqués avec une série de nomination soit directement par la présidence, soit par une assemblée nationale en majorité. La tendance centralisatrice à toujours voulu accroître son pouvoir au détriment des citoyens qui la composent.

Il est temps d’en finir avec ce système qui s’il est réactif, peut au temps produire du positif comme du négatif, selon la pertinence des décisions. Les abus ont été nombreux et le personnel politique tend à rester homogène. Le nouveau système doit tenir compte des héritages historiques, juridiques, mais changer profondément de paradigme. Les grands axes restent pour moi les mêmes, fédéralisme dans un système où commune, région/département sont en interaction pour le politique, meilleur équilibre des pouvoirs entre le législatif, le judiciaire et l’exécutif, accès égalitaire au droit.

Mon combat pour aboutir à ce type de régime politique. J’ai parfaitement conscience que même en cas de constituante, cette option soit choisise. Mon opinion reste que cela améliorerait le système politique bien plus qu’une continuation de la centralisation.

26/07/2022

Fabien Micolod

10 mars 2022

Plaidoyer pour la paix en Ukraine (et dans le monde).

L’invasion de l’Ukraine par la Russie rappelle que la guerre peut toujours s’étaller dans le monde. Bien sûr, le fait que l’Europe soit visée entraîne des réactions qui n’existent pas pour d’autres guerres qui ont lieux actuellement, tel le Yemen. Le fait qu’une puissance nucléaire affronte un pays proche de celle de l’Union Eruopéenne, elle même ayant une puissance nuclélaire en son sein, laisse planer la fin de l’humanité.1 Elle souligne aussi la nécessité du traité d’interdiction des armes nucléaires.

La guerre se fait toujours au détriment des populations quie la subissent. Ici, la première victime est la population ukrainienne vicitme de l’opposition d’un autocrate face à une nation en construction. La constance de la menace et la violence institutionnelle de la Russie a justifié son intervention dans des pays extérieures. La conscience des risques militaires revient en europe après trente ans de paix relative.

Le risque d’escalade existe. La participation de pays liés à l’OTAN, la Pologne en tête, au conflit fait surgir la possibilité d’un conflit généralisé. Les populations tant ukrainiennes que de l’ancien pacte de Varsovie ont le souvenir de la domination des deux grands totalitarismes européens. Cette crainte justifie la prise de position polonaise, mais aussi des ex dépendances soviétiques. La dépendance énergétique des états européens à la Russie ralentit le consensus nécessaire pour protéger les populations tant des victimes de l’invasion que de son propre engagement.

Chercher la paix n’est pas prendre part pour un camp contre l’autre. C’est s’opposer à la fabrication et à la vente d’armes. C’est considérer que ces objets, les armes, voués aux meurtre individuel ou de masse, ont toujours le but de servir. Les populations subissent les morts, les destructions, les restrictions et la destruction des infrastructures. Même les sanctions financières adoptées contre la Russie visant quelques oligarques se ressentiront plus sur les plus pauvres, les banques chinoises n’étant pas soumise au système interbancaire SWIFT.

La guerre se fait au détriment des ukrainiens en premier. Leur refuser le drot, voir les moyens de lutter est une absurdité. Mais d’autres éléments laissent à penser que la situation peut s’aggraver. La proposition des USA à la pologne de fournir des avions à l’Ukraine peut être considérer par le président russe comme un acte de guerre.2 Si cet enchaînement d’évènement se produit, la pologne, membre de l’OTAN, se retrouverait en guerre contre la Russie. L’apocalypse nucléaire aurait probablement lieu.

Le désarmement, particulièrement nucléaire, et des complexes militaro-industriels est capital pour assurer la paix. Le seul moyen reste un désarmement international de tout les pays. J’ai bien conscience que cet objectif reste un lointain. Ces moyens de défenses nécessaires à l’Ukraine doivent être fournis face aux exactions russes. Mais ces armes sont destinées à une défense des populations et non leur exploitation par un système de mise sous tutelle intellectuelle et de défense extérieure.

La paix est toujours un objectif. Celle-ci ne doit pas se penser au détriment des populations, tant ukrainiennes que russes. Les responsabilité restent du coté des politiques et seront probablement difficiles à définir derrière les raisons d’État des différents belligérents. Reste qu’aujourd’hui, les principales victimes sont ukrainienne pour cette guerre européenne et qu’ailleurs, comme par la guerre menée au Yemen par l’Arabie, les victimes doivent être accueillies et protégées.

Le 10/03/2022

Fabien Micolod

1 février 2022

Les folies du budget d’un Président en campagne.

Je sais que beaucoup d’économistes me contrediront, mais sur ce sujet, j’ai l’opinion qu’un État qui a dépassé les 100 % de dette du PIB du pays est en faillite. La multiplication des « shut down » aux États Unis depuis que ce taux est dépassé me démontrent qu’un certain nombre de députés et sénateurs américain ressentent la même problématique. Cette procédures entraîne la suspension de tout les financements et salaires fédéraux, y compris ceux des députés, sénateurs et de l’administration présidentielle. Le sujet n’a que peu été médiatisé.

Je me suis imaginé de système en France, vu que ce taux a été dépassé en 2019. Combien de temps tiendrait la France sans mouvement social majeur si l’ensemble des subsides de l’État ne paient plus les indemnités et salaires des policiers, gendarmes, hauts et classiques fonctionnaires, les militaires, les ministres ne les touchaient plus leurs indemnités et salaires ? Je serais peut-être surpris. Mais j’ai tendance à penser que rapidement le système centralisé s’effriterait et ne pourrait assez rapidement serait incapable de répondre aux urgences.

Pourtant, dans ce contexte financier plus que précaire, Emmanuel Macron se fait un consul romain en campagne. Dans la République romaine, les candidats distribuaient des sommes de numéraires ou des aides matériels aux électeurs. En France, le budget prévoit d’aider environ 38 000 000 de français avec 100 € pour aider à payer l’énergie face à une inflation mondiale. De plus, une autre aide de 100 € pour les plus pauvres est prévue.

Le contrôle du prix de l’électricité a toujours été aussi un moyen électoraliste en France. La majorité du capital d’EDF appartient à l’État. Le prix de l’électricité vendu est inférieur à son prix de production depuis des années. Cela a 2 effets. La dette de l’entreprise monte sans cesse et met en danger la santé financière de l’institution. Le prix de l’électricité nucléaire est sous estimé et est donc considéré comme une énergie d’avenir. Le maintien artificiel actuel du prix de l’électricité empêche le remboursement de la dette d’EDF. Et c’est surtout une limitation des prix destinée à éviter une flambée des prix de l’électricité à quelque mois de l’élection majeure.

Ces divers éléments, je les ressens comme un achat de voix massif. Bien sûr, un acte issu de la représentation nationale ne peut-être que contredit par le Conseil d’État ou le Conseil Constitutionnel. Mais il y a peu de chance que des institutions qui sont choisis par le parlement avec la pression de l’Élysée refuse des ajustements économiques qui ne sont pas nouveau quand il s’agit d’élections. Les cadeaux fiscaux et monétaires surgissent souvent à l’approche particulièrement celle centrale en France de la présidentielle.

Ces cadeaux seront remis en cause après l’élection. La dette de la France et d’EDF est trop profonde pour que les impôts reste si bas. Ce seront probablement les plus pauvres qui paieront la plus grande part de cette politique clientéliste avec la TVA. Une fois encore, la privatisation des entreprises et des infrastructures appartenant à l’État, sauf EDF dont personne ne voudra au vu de sa situation financière.

Le vote ne doit pas être lié cette politique.

Le 01/02/2022

Fabien Micolod

12 septembre 2021

Afghanistan et Mali, parallèles et différences.

Les USA ont perdu à leur tour une guerre en Afghanistan après l’URSS. Les raisons sont multiples et il reste difficile d’en faire le tour. Rappelons qu’après l’attentat Al Qaida contre les tours du World Trade Center le 11 septembre 2001 est à l’origine de l’intervention militaire américaine. Présentée comme une intervention pour créer un état et une croisade contre l’axe du mal, les effets s’en sont faits ressentir au niveau international. Le coût tant en argent qu’en conséquences politiques se feront sentir pendant encore des années.

L’échec est multiple. L’état afghan, financé avec des centaines de milliards de dollars, s’est effondré avant même le départ total des soldats américains. Le président en place à ce moment-là s’est enfui avec des véhicules pleins d’argent. Ce qui montre que cet état construit sans contre-parties était un état fantoche et corrompu. Le système politique n’était que la courroie de transmission des positions du président US par l’intermédiaire du pentagone. L’absence de dialogue et de consultation de la société civile constituait un point d’achoppement d’imposer à minima un état de droit moderne.

De plus, face à une société rétrograde, les USA ont justifié des actes et des personnes plus que contestables. La prison de Guantanamo et les tortures qui y ont eu lieu n’ont jamais prouvé leur efficacité. Le recrutement par les US de personnalités douteuses pour combattre les talibans ont été autant d’aveuglement qui ont contribué à l’échec final. Le manque de vision politique intégrant les habitants du lieu amène une absence d’implication de la population afghane.

Ainsi, le financement détourné par la corruption a bénéficié aux mafias. La production du pavot est devenu une source de revenus aux combattants. De plus, le retrait précipité et mal pensé du retrait des troupes a permis aux talibans d’accéder à une partie du matériel militaire américain. Malgré une politique de destruction des infrastructures militaires et politiques des talibans, ainsi que d’une politique d’assassinats ciblés, la majeure partie de l’idéologie de l’idéologie n’a pas changé depuis 2001. Le mouvement taliban se retrouve renforcé militairement voir peut être financièrement. Ainsi, on pourrait considérer que l’intervention des US ont eu un effet contre-productif au regard de leurs objectifs annoncés, construction d’un état moderne, voir démocratique et d’un recul de l’islam wahhabite. L’échec est patent.

L’intervention française au Mali se situe dans une perspective différente. Si un certain nombre d’attentats ayant été commis au nom de l’islam en France, les liens avec le Mali ne me sont pas connus, voir sont de fait inexistants. La situation du nord Mali, chaos politique et diffusion d’un islam de combat, a beaucoup de causes, dont il serait difficile de décrire ici la totalité. Mais un résumé peut essayer de faire comprendre les causes de cette situation dégradée.

Les causes internes se comprennent par la géographie du Mali. Le pays pourrait être assez arbitrairement séparé entre le nord et le sud du Niger. De fait, deux mondes se côtoient. Un sud avec un climat humide, où les structures urbaines et administratives existent. De l’autre les structures sociales sont à peine financée au nord et où le désert règne. Le pouvoir centralisée « à la française » du pouvoir politique empêche toute adaptations au particularités des populations, dont l’histoire ethnique accroît les tensions. Sans revenir sur la colonisation et des frontières, ni sur le système de la françafrique, l’histoire a engendré un système politique corrompu et désintéressés des problèmes politiques et sociaux des lieux d’intervention de l’armée française. Les pays concomitants sont à minima des régimes autoritaires, voir des dictatures. Tel pourrait être un aperçu géographique du nord Mali.

Là aussi je ne peux faire le tour des raisons qui ont entraîné la prise de Tombouctou par les djihadistes. La plupart des analyses que j’ai lues ou entendue souligne le rôle de la chute de Mouammar Kadhafi et de la diffusion de son arsenal à des groupes mafieux dont certains avaent déjà des motifs religieux. Le financement et la formation des imams par l’Arabie Saoudite et le Qatar, ainsi que les financements de groupes permis une diffusion rapide d’islam conquérant. L’absence de structures de pouvoirs de proximité et les intrigues de palais du sud Mali empêcha toute prise en compte.

Parmi les erreurs que n’ont pas commis la France, il y a la torture. Contrairement aux US, nous n’avons pas justifié la barbarie au nom de la lutte conte la barbarie.

L’intervention pour officiellement avait pour mission de chasser les djihadistes des grandes villes du nord Mali. Cet objectif a été atteint. La mission s’est transformée et d’autres objectifs plus ou moins clairement définis, mais jamais clairement médiatiser. Le manque d’engagement des pouvoirs maliens est patent. La tentative de former une force régionale sous la forme du »G5 Sahel » est un échec. Là encore, la corruption explique partiellement cet échec, les militaires étant souvent soit sous payer, soit victimes de détournement de la hiérarchie.

De plus, les derniers évènements ont encore complexifié la donne politique. Le pour voir issu du nouveau coup d’état au Mali a une vision différente des relations à avoir avec le nord du pays que celle promue par la France. La mort d’Idriss Deby, peut-être tué avec des armes françaises fournies au maréchal Haftar, amène un pouvoir fragilisé au Tchad et rend l’allié le mieux formé militairement instable malgré la succession du fils Deby. De plus, cette alliance pose un problème autre, au vu du comportement de l’ancien président envers les populations. Le chaos politique s’est aggravé et les responsabilités de la France facilitant la diffusion de doctrine extrême est difficilement évaluable au vu du manque d’informations publiques.

Le refus de notre actuel président de la République avec les divers groupes, aux objectifs parfois contradictoires, empêche d’envisager de construire des alternatives avec les personnes sur place à une reconquête rapide des mêmes groupes reconquièrent rapidement les postions au lendemain de la fin de l’intervention militaires. L’absence de dialogue et de construction d’alternative laisse dubitatif sur l’amélioration de la situation politique et sécuritaire.

Il reste la question de la peine de mort administrative. Si la France a théoriquement aboli la peine de mort, l’intervention des opérations spéciales pour homicides, ainsi que les bombardements, posent des questions d’efficacité. Non que les cibles ne soient pas atteintes. Mais le risque existe d’erreurs et d’actions contre-productives. Ce type d’actions détruit les structures préexistantes, quels soit économiques ou sociales. Le danger existe que ce soient contre-productif face à des systèmes sectaires et totalitaires.

Le problème reste le flou des objectifs et l’inconstance des autorités françaises envers les différents groupes présent sur place. Ce manque de vision politique et l’absence d’implication de la population, la corruption des armées africaines et le manque d’intérêt des autorités politiques du sud laisse entrevoir un vide politique après le départ de la France du pays. Ce retrait a peu de chance de s’effectuer sans un retour des forces religieuses. Les problématiques sont toujours là, instabilité de la Libye, présences de régimes autoritaires ou peu stables aux frontières, pauvreté, absence de structures administratives et d’éducation. Ce qui laisse peu d’autres possibilités que le retour des groupes mafieux religieux qui avaient La question de la confiance dans les autorités militaires est aussi une question.

La solution militaire pour résoudre une situation issue de la corruption, de la pauvreté et de l’absence de toutes structures et tout engagement politiques et financiers des administrations du sud semble totalement inadaptée. Les tensions ethniques issue des tracés européens des frontières africaines et particulièrement du Mali ont trouvé avec la religion un moyen facile de conquérir le pouvoir sur les âmes. Les solutions sur le terrain ne peuvent être imaginées qu’avec les populations du terrain. Le développement économique pour proposer un avenir plus sain qu’un discours dictant le retour au VIIe siècle nécessite des professeurs, des médecins, des entrepreneurs, autant de choses qui n’ont pas été même pensées. Ce n’est pas sur décision du président français que tout les problèmes qui ont été engendrés par une situation complexes.

Le départ de l’armée française risque fort de ressembler à la débandade américaine. Les armées du G5 Sahel risque de se désengager rapidement. La corruption et de manque de formations des armées, ainsi que du faible intérêt tant des pouvoirs politiques des états dont sont issus les armées ainsi que de la faible implication des soldats dont les payes sont faibles et parfois détournées et le lieu de provenance à peu à voir avec le nord Mali sont autant de raison de penser que les groupes para militaires, mafieux et religieux reprendront la place qu’ils ont perdis de puis 2012.

Il n’existe pas de solution à long terme. Surtout, les progrès, s’ils peuvent être espérés, ne peuvent être envisagé sans un dialogue avec les populations. Le problème des frontières serait d’une difficulté sans fin. Il faut à minima une décentralisation de l’état malien, avec des pouvoirs et des fiscalités directes pour développer des infrastructures économiques et sociales hors d’un extrémisme religieux.

En conclusion, comme vous avez pu constater, ce texte ne propose pas de solutions simples et imposées de l’extérieur. Je ne fais que souligner que l’absence d’objectifs clairs et circonscris bloque toue stratégie efficace. Si l’intervention française au Mali peut sembler une réussite tactique, son efficacité politique reste plus que douteuse. Sans évolutions sociales et économiques, aucune garantie sur le recul de la présence de groupes visant à établir leur dictature religieuse ne peut être amener.

La défaite est presque certaine et je l’ai pensé dès le début. Si les interventions ponctuelles et secrétés, non tant que les actuelles soient publiques et transparentes, rien ne garantit que cela garantisse la sécurité des habitants. Reste un dernier problème qui n’est pas abordé. Contrairement à ce qui est dit par un de nos ministre actuel, Mr Jean-Yves Le Drian, les frontières de l’Europe ne sont pas au Sahel. Le coût de l’intervention militaire n’est pas connu et il n’est pas démontré que cela contribue à la confiance de nos alliés en la pertinence de la stratégie militaire française ni à la sécurité de l’Europe face à une attaque militaire.

J’espère avoir tort et que le retrait des armées françaises se fera sans accroc. Je souhaite que la situation économique, sociale et éducationnelle du nord Mali s’améliore. Mais au bout de 9 ans d’interventions, la situation semble plus atomisée et plus incertaine sur le terrain. Ceci ne peut être présenté nicomme une victoire, ni même une réussite.

Le 12 Septembre 2021

Fabien Micolod

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1 juillet 2021

La cinquième République en état de mort cérébrale ; Dénis, déresponsabilisation et enjeux.

Les résultats des élections régionales et départementales sont tombés. Le taux de mobilisation en est la principale en est l’abstention. Avec environ deux tiers du corps électorale, la question de l’état du système politique paraît nécessaire. Cette désidéologisation au nom d’un soit-disant pragmatisme néo libéral laisse pantois. La récupération des discours d’extrême droite sur la sécurité et l’économie à droite, voir à gauche, a servi à instiller l’idée de l’inutilité des élections en général. Le centralisme et la décision quasi solitaire du président de la République a montré le peu de marge qu’ont les exécutifs locaux.

Les réactions sont un premier indice des problématiques posées. La plus importante reste celle du gouvernement, un déni total de sa responsabilité dans le délabrement des institutions et de sa responsabilité dans l’abstention. Les visites du président de la République dans les régions ont détourné l’attention des questions propres aux enjeux politiques propres à ces exécutifs. Au niveau des discours, ces élections étaient présentés comme un avant propos de celles présidentielles, laissant entendre l’inutilité de ces élections.

Mais les dénis continuent. L’échec de la distribution des professions de foi semble oublié. Le pourcentage de ce manque reste inconnu. Mais c’est aussi le refus d’assumer un échec dont les responsabilités sont pourtant claires. L’exécutif se doit d’organiser les élections. Les procédures de désignations des distributeurs des professions de foi n’ont pas été interrogé. Pour l’instant, et il se peut que cela évolue, je n’ai pas entendu d’enquête parlementaire. Les responsabilités sont donc diluées dans un discours qui cherche à dédouaner l’exécutif présidentiel et ministériel de toute charge. Pourtant, la question reste valide.

Le refus de considérer le problème dans sa complexité et dans sa gravité. La prééminence de l’exécutif présidentiel efface toutes les autres problématiques de proximités. La promenade résidentielle et le lancement sous-entendu de la campagne présidentielle a fait oublier les responsabilités et les pouvoirs territoriaux. Et un certain nombre de vainqueurs des élections locales ne voient plus que le destin national qui n’est considéré que comme le seul ayant une possibilité d’action. Ce discours décrédibilise la politique locale. Ce n’est pas seulement un désintérêt des citoyens, comme l’affirme aujourd’hui le premier ministre Jean Castex, c’est aussi le désintérêt médiatique et politique des élus et médias centraux.

Les solutions sont dans un consensus large qui ne peut être celui d’une simple approche technique et encore moins d’une centralité de la décision. Et cela nécessite plus qu’une consultation formelle. Le pouvoir du président de la République et sa primauté doit s’en retrouver affaibli, même si la quatrième République a démontré la nécessité d’une boussole pour affronter les difficultés. Mais la centralité du pouvoir, sa position de chef des armées et ses pouvoirs de nominations empêchent un nouvellement tant du personnel de la haute administration qu’un vrai poids des collectivité territoriale. Ce n’est pas vers une simple décentralisation et déconcentration des pouvoirs, mais un vrai fédéralisme qui rapproche le pouvoir politique des citoyens.

La remise en cause de la primauté de la présidence et de l’exécutif est l’un des plus graves problèmes de la cinquième République. Le problème est la concentration des pouvoirs dans les mains d’une seule personne et surtout, l’absence de contre-pouvoirs. Bien sûr, les pouvoirs législatifs et judiciaires ont une certaine autonomie. Mais la désignation des principaux juges, constitutionnel et conseil d’État par le gouvernement empêchent une séparation effective des pouvoirs. Et le fait que malgré un article l’envisageant, la destitution du président de la République ne soit pas définie est problématique. Que faire si demain un autre Paul Deschanel accède au pouvoir et qu’il s’y accroche malgré des difficultés réelles ou un empêchement. Théoriquement, le président du sénat doit remplacer le président de la République en cas d’empêchement sanitaire ou d’incompétence. Les précédents présidents ont démontré que même l’incapacité à gouverné n’empêchait pas le maintien à la présidence. Je pense ici à Georges Pompidou, dont les derniers mois furent une longue chute, au cancer de François Mitterrand, qui amputa sa présence de plusieurs mois, ainsi que de Jacques Chirac qui fut miné après un accident vasculaire cérébral. Car s’il faut une preuve que les président se sentent au dessus des lois, ces faits en sont une preuve.Et je pense aussi à Emmanuel Marcon qui a été empêché deux semaines par le coronavirus.Même la loi fondamentale ne s’applique pas sur eux. Et ceci est dangereux.

L’autre grand problème, c’est l’empilement des différentes structures administratives et décisionnaires. Pour les communautés de communes et métropoles l’absence de représentativité démocratique est révélateur. Les communes ont perdu des pouvoirs au détriment de ses structures administratives, mais sans que la sanction démocratique s’y applique. Ce manque de démocratie au nom d’une efficacité technocratique, mais aussi pour des raisons présentées comme d’économie financière montre ses limites face aux évaluations après leur mise en place. De plus, ce mouvement s’est accompagné d’une privatisation des services publics comme le ramassage des ordures, souvent au détriment des finances publiques et des citoyens.

Ces différents points sont autant de raisons qui limitent l’intérêt des élections pour les citoyens. Les discours des politiciens déniant leurs propres responsabilités dans des procédures ou ils sont légalement primo-intervenant, la difficulté à identifier les administrations et les pouvoirs responsables, ainsi que les avantages des entreprises sur le bien commun limitent l’engagement politique et donc les raisons objectives de voter. Un encagement devient nécessaire avant que le système ne s’écroule sur lui-même. Ce changement ne se fera soit que par le peuple et pour le peuple, soit par une femme ou un homme qui se présentera comme providentiel à son propre avantage. Face à ce défi historique, il faut se placer.

Je choisis la voix du peuple.

Le 01/07/2021.

Fabien Micolod

17 juin 2021

Les dangers des groupes de l’extrême droite en France : des alertes multiples ces derniers mois.

La violence et l’extrême droite sont consubstantielles. Les groupes paramilitaires et autres groupuscules ayant cette sensibilité politique ont justifié des actes contre leurs opposants. Ces actes, basés sur l’agression de leurs adversaires politiques et contre tous ceux qu’ils considèrent inférieurs. Le système fasciste se base sur une oligarchie et sur des groupements armés. Ces dernières années, la prolifération de ce type de groupes armés. Le passage de Trump au pouvoir aux États-Unis et sa proximité avec des groupes d’extrême droite, entre autre Steve Bannon, a favorisé la diffusion des discours de ces groupes. Ces derniers mois en France, un certain nombre d’évènements diverses ont eu lieu qui sont révélateurs d’une montée des risques d’extrême droite.

Le sujet est grave. L’organisation de l’extrême droite et sa poussée dans tous les pays, quel que soit sa forme, prend une ascendance dans le discours, qu’il soit politique ou économique. La multiplication des fausses affirmations par l’ancien président Donald Trump a permis de diffuser un discours ou violence et mensonges sont devenus des moyens utilisés par tous les différents intervenants politiques. Les faits graves s’accumulent.

C’est tout un commando survivaliste qui organise l’enlèvement d’une enfant par l’intermédiaire d’un groupe complotiste. Cette affaire reste un avertissement sur l’organisation des groupes d’extrême droite et leur impact concret sur la société. Un autre survivaliste tue son patron et se lance dans une cavale. Si l’affaire finit sans mort, le fait qu’il soit armé et aguerri au techniques de survie est très inquiétant. Un militant d’extrême droite fait une vidéo où il met des coup de couteaux et de feu sur un mannequin habillé d’un T shirt Mélenchon. Le dénis classique des crimes nazis est un classique de l’extrême droite. Les croix gammées sont de retour, jusqu’à insulter la mémoire d’un des massacres les plus sombre de l’histoire de l’occupation, celui d'Oradour sur Glane.

Cette montée du discours d’extrême droite, intégrée par une longue insertion des projets politiques du FN puis du RN est perceptive dans les partis classiques particulièrement de droite. Au lieu de combattre les thèses de cette extrême droite, les différents partis de droite ont intégré une partie des objectifs, puis du discours venant de cette idéologie mortifère. La lente acceptation du discours a eu des conséquences de banalisation des mots liés et des idées portées par l’extrême droite. Les effets se sont sentis lors des diverses élections de la vie politique française. Le parti socialiste a suivit se mouvement de droitisation de la politique française, ce dont Manuel Valls est la plus pure représentation.

Économiquement, ils sont pour la dérégulation. Ce mouvement économique, favorisé avec la financiarisation des échanges commerciaux et des banques, a eu pour conséquence une invisibilisation des revenus des plus riches et la généralisation d’à minima l’optimisation fiscale, soit par divers types de fraudes. Les systèmes mafieux ont largement profité de ses facilités. De plus, l’inégalité entre ceux qui sont bénéficiaires de cette dérégulation et ceux qui ne peuvent y accéder entraîne une dissonance cognitive entre un droit national qu’ils subissent et qui les mèinent à une pensée irrationnelle et un vote qui va contre leurs intérêts.

Ce fait doit non seulement être dénoncé, mais aussi combattit par un discours alternatif. Par exemple, les Pays Bas ont fermé des prisons. Le résultat peut paraître contre intuitif. Les récidives ont diminué. Le refus de mettre les cas psychiatriques en prison a abouti à une moindre exposition de ses personnes à un discours violent et à des personnes voulant utiliser leur fragilité ou leur violence potentielle. Le discours sur la lutte contre les drogues reste problématique. Si le problème sanitaire est réelle, il ne concerne pas que les drogues illégales. La drogues qui fait le plus de mort en France reste l’alcool, par les violences qu’il engendre, les accidents routiers et les maladies liés ç sa consommation. Le choix de mettre une amende aux consommateurs de cannabis prouve le peu d’entrain à lutter contre le trafic international. Il faudrait pour cela tracer les flux financiers et donc mettre en place une surveillance de ses échanges et des banques. Le meilleur moyen pour cela la taxation des flux financiers.

La situation politique en France s’est donc polarisé vers la droite la plus dure par le discours politique et médiatique. Être de gauche, même modérée, fait de vous un gauchiste. S’il y a un peu de radicalité de gauche dans la possibilité de faire évoluer la société vers une plus grande égalité. Cela nécessite aussi une nouvelle réflexion dans la relation à l’adversaire idéologique, celui du totalitarisme idéologique, avant qu’il devienne un risque sociétale. Le totalitarisme communiste et le poids grandissant de la Chine, s’il se présente comme communiste, n’est pas celui de l’idéal déjà frelaté de Marx. Ce fascisme politique, emprisonnant ou éliminant les opposants peut se prétendre d’une idéologie progressiste, des actes sont en contradiction. La lutte doit se faire dans un individualisme et dans un collectivisme, dans une fraternité universaliste qu’il faut reconstruire sans céder aux aveuglements idéologiques. Cela ne peut se faire seul, mais doit se faire aussi avec les individualités. C’est un combat commun.

Le 17/06/2021.

Fabien Micolod

17 avril 2021

Le jugement du « cardinal » Barbarin ,un jugement peu glorieu pour la justice française.

Ainsi, la cour de cassassions a déclaré le cardinal Barbarin irresponsable de non dénonciation de crime sexuel. L’argument principal reste celui-ci : les victimes auraient dû dénonce le crime une fois majeure. Cette décision est inquiétante. C’est une incitation claire à ne pas dénoncer un crime et particulièrement un crime sexuel. Les statistiques sont claires. Les crimes sexuels sont le plus souvent le fait de proches. Le crime est souvent accompagné d’une période plus ou moins longue d’état de choc. Enfin, le problème est le temps ou les victimes ont été irresponsables juridiquement. Parce que ce crime a été caché pendant un temps et c’est bien le problème. Ce que dit la cour de cassation, c’est qu’il est possible de cacher un crime.

Ce jugement est en dernière instance en France. Il reste bien la possibilité de faire appel à la cour de justice européenne. En attendant, cette décision, comme toute décision de la cour de cassation, fait jurisprudence. Ce qui veut dire qu’en attendant une décision contraire, si une personne est majeure et est victime d’un crime, si une personne autre est en connaissance de ce fait, il n’est pas dans l’obligation de le dénoncer. C’est un champ ouvert pour de multiples mafias. Ou alors, c’est le statut de cardinal qui a protégé Mr Barbarin et la jurisprudence changera dès qu’un inconnu n’ayant pas de statut particulier commettra une infraction de cacher un crime. Et c’est une hypothèse à ne pas négliger. Car si un groupe quelconque décide de cacher la préparation de son crime, ne pas dénoncer ce crime sera toléré par la justice. Cette décision juridique est criminogène.

Et bien que le terrorisme ne soit pas délimité légalement, c’est aussi une possibilité de cacher les crimes terroristes. Si cette décision est valable pour les agressions sexuelles connues, ne l’est-elle pas pour tout type d’agression ou crime ? Et surtout, la question reste persistant. Cette décision est-elle motivée par le statut religieux et politique, ancien archevêque de la capitale des Gaules du monsieur. Aurait-il était chômeur ou tout simplement citoyen lambda que la décision resterait la même ? Si j’en doute, c’est dû à la proximité du président de la République actuel avec des milieux catholiques durs. Et si cette décision reste en l’ état, elle est un défaut majeur dans le système juridique.

Le 16 avril 2021

Fabien Micolod

24 mars 2021

L’autre face de l’entrisme de l’islam radical, l’islamo-droitisme.

S’il est vrai que depuis quelques années, l’électorat de confession musulmane est un enjeu pour la gauche. Cet état de fait a parfois mené à un reniement de la laïcité et de l’universalisme de la gauche historique. Ceci se traduit par un rapprochement avec la religion musulmane C’est ce que nomme la droite l’islam-gauchisme. Pourtant, de fait, cette alliance souvent électoraliste ne concerne pas que des maires de gauches. Et la droite a des responsabilités historiques dans la radicalisation de l’islam en France. Et dans un sens, la droite est à l’origine de cette diffusion d’une religion basée sur une interprétation littérale.

Tout commence effectivement en France. Valéry Giscard d’Estaing décide d’accueillir Rouhollah Khomeini le 6 octobre 1978. Cet accueil va avoir plusieurs conséquences méconnue. C’est à partir de la France qu’il va créé les fameuses cassettes avec lesquelles il propagera ces idées en Iran. C’est une date majeur dans la radicalisation de l’islam, de son retour aux sources. Car face à cette menace chiite, l’Arabie Saoudite va créé un organisme pour répondre et faire aussi sa propagande. D’autres pays suivront comme le Qatar ou la Turquie dans la diffusion de leur iwlam. Chacun essaient à partir de ce moment de faire valoir sa vision de la religion, montrant sa pureté.

La droite perd le pouvoir, mais dès 1986, Jacques Chirac montre ces alliances avec les Palestiniens et les libanais. Une fois président, il rencontrera divers représentants d’un islam dur dans ces deux pays. Durant son second mandat, son ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, commence un rapprochement avec le Qatar. Ce pays, connu pour sa proximité avec les frères musulmans, a dès l’accession du nouveau président accueilli comme un ami. Et les financements de ce pays se sont déversés, avec l’achat emblématique du club du football du Paris Saint Germain. Avec Emmanuel Macron et la réception du prince Mohamed Ben Salmane se tint avant un évènement morbide. L’assassinat et le démembrement du journaliste du journaliste Jamal Kashoggi sur ordre de ce représentant de l’Arabie choqua le monde. Notre président accueillit aussi Abdel Fatah Al Sissi. Ce proche des frères musulmans fut non seulement accueilli mais en plus nommé à la légion d’honneur.

Tous ces évènements montrent une longue tradition d’amabilité envers les diffuseurs de l’islam radical. Ces actes des présidents ou premiers ministres démontrent le peu de cas qu’ils font de cette diffusion et de ses conséquences. Les actes et paroles des dirigeants musulmans sont autant d’exemples montrés comme tolérables pour nos dirigeants. Et à titre personnel, quand je sais que la condamnation pour apostasie ou athéisme en Arabie soit la décapitation montre que certains s’inspirent du dirigeant de la monarchie Saoudienne avec lequel notre président actuel prit un selfie. Le monarque saoudien est un des plus fervent défenseur d’une charia mondiale. Mais cela semble le peu de poids face aux intérêt du pétrole et de la vente d’arme.

Si la gauche actuelle se complet parfois à un soutien de l’islam au détriment des musulmans, c’est une problématique. Car les liens entre l’islam français, les frères musulmans, le salafisme et le wahhabisme existent. Ils ont aussi été renforcés par des hommes politiques de droite qui ont laissé les propagateurs de l’islam radical pénétré en France par leurs plus haut dignitaires. Et le fait musulman pose d’autres questions, comme celle de la construction de lieux de culte dont le financement doit être encadré. Les financement étrangers, ainsi que les formations à l’étranger laisse penser à une influence politique de pays étrangers. Je n’aime pas les religions, mais je préfère que la formation et le financement soient assurée par un corpus intellectuel sous le joug de la loi française.

Le 24/03/2021

Fabien Micolod

 

23 février 2021

Gestion de la crise du coronavirus et 66 millions de procureurs.

Depuis le début de la crise du coronavirus, les erreurs, approximations et mensonges se succèdent sans discontinuer. La prise en main de la crise du coronavirus par un exécutif en solitaire a démontré une fois de plus ses limites. Car depuis le premier confinement, l’exécutif ne peut se défausser de ses responsabilités puisqu’il prend lui-même en session oligarchiques dans les divers conseils de défenses. Le premier problème est que la décision ne connaît aucune évaluation puisqu’elle est sous l’autorité unique du pouvoir exécutif. Le second est que les décisions prises ont manqué d’objectifs claires et de stratégie fixées lors des différentes phases.

Recommençons l’histoire. Le début de la pandémie, du moins sa première phase d’expansion importante en Chine. Après une répression des lanceurs d’alerte, le gouvernement chinois a pris conscience de la réalité de la surmortalité qu’engendrait le virus. Cela a pris probablement plusieurs semaines pour que le chiffre des morts commence à inquiéter les autorités. Face à ce manque de prévoyance, pour éviter la mise en cause de sa responsabilité dans ses aveuglements, le pouvoir a choisis un encadrement idéologique renforcé.

À partir de fin décembre , début janvier , la Chine commence à communiquer sur la maladie. La menace semble lointaine et les premiers cas n’inquiètent pas les autorités françaises. La sous-estimation des secteurs médicaux français sur la transmissibilité et la pathogénicité du virus, est probablement responsable de ce fait. Cela vient peut-être de la qualité des informations transmises par la Chine. La « gripette » était un argument faible. De fait, le virus est plus transmissible que celui de la grippe et a une morbidité supérieure. C’est à partir du moment ou ces évènements sont connus et que la gravité du virus frappe la structure existante du secteur hospitalier qui a une implantation forte de l’hôpital public que le gouvernement commence à s’affoler.

Le premier mensonge est celui des masques. Le masque chirurgical ou para chirurgicale a été présenté comme inefficace alors que son but est de limiter la charge des pathogènes dans une salle chirurgicale. Ce mensonge initial, voué à cacher le non-renouvellement des denrées stratégiques à la sécurité française se traduit par une surenchère du contrôle du pouvoir exécutif sur la primauté sans contrôle de son pouvoir, comme en Chine. Une partie des pouvoirs destinés à combattre la maladie a été détournée pour des décisions idéologiques et destinée à une partie riche de la société au détriment du reste de la société, ainsi qu’à renforcer les pouvoirs de l’exécutif. Quand les masques furent suffisamment nombreux, ils devinrent obligatoire. Et surtout, une première sanction sous la forme d’amende de 135€. Au final, le président alla même jusqu’à dénier le manque de masques. Depuis le début du deuxième confinement, les procès se sont multipliés pour mise en danger d’autrui avec le deuxième confinement. Les conseils de défenses ont un pouvoir hors constitution et dévore un équilibre des pouvoirs déjà en faveur de la présidence. Le procureur semble bien au sommet de l’État, donnant un exemple à suivre.

Si la situation s’est améliorée en pendant l’été, mais la deuxième vague n’a pas plus été anticipée que la première malgré les annonces du président de la République le 14 juillet 2020. Et les retards, une fois encore se sont accumulés. La stratégie floue du gouvernement, l’absence de toutes consultations des citoyens, des parlementaires a été la règle. Cette série de décisions verticales a aggravé la méfiance envers les discours du pouvoir. Mais surtout, ce système de décision déresponsabilise les citoyens alors que les discours et les législations leurs font porter le poids des décisions. Et cette contradiction est source d’une dissonance majeure.

La découverte des vaccins a mené à des décisions laissant plus d’un doute. Si la négociation de la fourniture des vaccins furent déléguée à la commission européenne, de nouvelles atermoiements se firent jour sur la distribution. Et les catastrophes se sont accumulés. Après des hésitations, le gouvernement a pris conscience du retard dont il était responsable dans la diffusion des vaccins. Le premier mois a quasiment été perdu. Le recours à des cabinets privés démontrent l’incapacité du pouvoir à gérer lui-même ces problématiques. Une fois encore, les décisions sont tellement peu argumentées et médiatisées que, malgré un conscience élevée du risque, les citoyens ressentent un doute sur la pertinence ainsi que les contradictions dans les décisions.

Une fois encore, cette crise montre celle de la cinquième République, une crise du centralisme présidentiel. L’absence de débat, d’information et de responsabilité de ce qui prennent les décisions montrent s’il en était encore besoin la distance entre les décisionnaires et les citoyens, ainsi que la difficulté des citoyens à faire entendre leurs paroles. Une fois encore, le statut du président de la République , avec l’absence de contre-pouvoir qui le caractérise, à toutes les responsabilités, tous les pouvoirs, et bien trop peu de limites, particulièrement avec les pouvoirs de l’État d’urgence. J’ai été scandalisés lors de l’intégration des pouvoirs d’une partie de l’état d’urgence dans le droit commun. Je crains l’intégration d’une partie des pouvoirs de l’état d’urgence sanitaire dans le droit commun. Le problème de ces pouvoirs exceptionnels dans le droit commun est une rupture républicaine et démocratique. Lors du premier confinement, la représentation nationale des assemblées a quasiment disparu. Et cette absence de contre pouvoir a permis, je le répète, des ordonnances qui n’avait rien à voir avec la crise sanitaire et hospitalière. Et c’est peut-être aussi pour cela que les français veulent une réciprocité, que la justice puissent vérifier les décisions et qu’il y a 66 millions de procureurs. Car il n’y a qu’un seul décisionnaire et il est à l’Élisée.

23/02/2021

Fabien Micolod

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